Arrow in the chest... Almost. Ft Jim Dickens

Deux heures du matin. Alessio ne dormait toujours pas. Les yeux rivés sur le plafond, il se demandait encore ce qu'il faisait là. Bientôt six ans qu'il se trouvait parmi les puckwoodgenies, sans pour autant en faire parti. Il avait pris des dispositions pour éviter le plus possible tout contact avec eux, reniant fermement son appartenance à cette maison. Mais cela ne suffisait pas. Pour lui, les coupables n'étaient autre que les statues magiques qui trônaient à l'entrée. Il avait bien songé leur rendre visite à plusieurs reprises, mais il ne savait jamais quoi leur faire. Il lui était déjà arrivé de rester plusieurs heures devant à les contempler, les yeux emplis de haine.

Cette nuit encore, il se leva, s'habilla rapidement de manière moldue; c'est-à-dire une chemise et un jean. L'italien n'était jamais en accord avec le règlement, c'était une manière à lui de dire qu'il n'était pas content. Même s'il s'en foutait royalement de ce que les autres pouvaient penser. De toute façon, il avait de bons résultats, alors il s'en foutait. Il avait bien sûr était réprimé à plusieurs reprises, mais il n'avait jamais dépassé le point de non-retour. Après tout, la bibliothèque du château était un endroit qu'il appréciait, pourquoi la quitter si vite ?

Attrapant sa baguette, il se dirigea négligemment vers la porte pour sortir du dortoir et la fit claquer. Il n'avait cure des autres garçons qui dormaient ou non. Comme à son habitude, il se fit discret en se rendant jusqu'au hall, échappant à la surveillance de tous ceux qui pourraient le trahir. Malheureusement, quand il arriva jusqu'à son lieu de haine, le cadet Corleone se rendit compte que quelqu'un était déjà là. Quelqu'un qu'il connaissait bien pour avoir partager son enfance avec. Cachant sa baguette dans sa manche, il s'approcha de lui, sans chercher à ne pas faire de bruit.

-Alors, on a oublié d'aller se coucher ?

Jim n'était pas du genre à rester toute la nuit bien sagement dans son lit. Il a bien trop besoin de bouger, de se dépenser. Ou de faire quelques bêtises. Et quoi de mieux que la nuit pour préparer les lieux ? Les couloirs sont presque vides, il suffit d'éviter les adultes qui y font des rondes. Mais après six ans à Ilvermorny, tout cela n'avait plus aucun secret pour lui. Il se baladait donc tranquillement, observant les lieux, cherchant la prochaine blague qu'il pourrait faire. Rien de bien méchant évidemment, juste quelque chose qui ferait passer le temps.

Mais après tout ce temps passé ici, le jeune homme avait un peu l'impression d'avoir fait le tour de ce qu'il y avait à faire. Alors sans même s'en apercevoir, il se dirigea vers le grand hall. Il regarda un instant les statues avec un sourire, avant de s'avancer sur le noeud de la répartition. Bien évidemment, aucune de statues ne se mit à bouger. Mais Jim essayait de se rappeler tout ce qu'il avait pu ressentir ce jour là, six ans auparavant. A quel point l'enfant qu'il était était excité. A quel point il avait attendu ce jour avec impatience. Depuis, il avait bien changé.

Le gamin s'était transformé en jeune homme. Et quel jeune homme ! Un vrai plaisir pour les yeux. Un Don Juan comme dirait les Non Maj. Et il ne se privait pas de tout ce que pouvait lui apporter ce physique avantageux. Cela ne l'empêchait pas de rester humble malgré tout. Il fut bientôt tiré de sa contemplation silencieuse par une voix qu'il connaissait bien. Celle d'Alessio.

-Alors, on a oublié d'aller se coucher ?

Machinalement, il glissa sa main dans la poche de son pantalon, afin d'y trouver sa baguette. Qu'il avait bien entendu oublié dans son dortoir. Il poussa un léger soupir en faisant face à l'aîné des Corleone.

- Je m'ennuyais. Et toi alors ? Encore là pour balancer toute ta rancoeur à la statue de ta maison ?

Il laissa échapper un léger rire moqueur.

- Tu devrais t'y faire pourtant, ta place est chez les nuls.

Alessio roula des yeux. En plus d'être idiot, Jim ne changeait jamais de disque.

-Fais attention, ta disquette commence à devenir rayée. Fit-il avec un clin d'oeil. Il n'était pas aveugle, il avait bien vu que son faux frère avait tenté de cacher quelque chose, ou d'extirper un objet de sa poche. Dommage pour lui, l'italien était très joueur ce soir. Sortant sa baguette, il la pointa vers Jim, murmurant un Incarcerem, des cordes s'échappèrent de sa baguette pour s'enrouler autour du corps musclé de son pseudo-frère. Celui-ci s'écroula sur le dos.

Alessio s'approcha, déposant délicatement un genou sur son torse, il appuya un peu, pas de quoi lui faire mal mais au moins de quoi l'empêcher de bouger. Puis, il s'approcha de son oreille et lui murmura "Alors ? C'est qui le nul ?" avant de lui déposer un bisou sur le lobe et de se relever, bras croisé. Il contempla Dickens de toutes sa hauteur, affichant un sourire satisfait. Bien sûr il faisait attention à aux bruits alentours, ne sait-on jamais, si quelqu'un débarque. Puis, Alessio lança un regard de défi aux statues, comme pour leur dire "Allez-y, arrêtez-moi si vous le pouvez."

La réponse du Corleone ne se fit pas attendre.

-Fais attention, ta disquette commence à devenir rayée.

Jim ne put s'empêcher d'élargir son sourire moqueur encore un peu plus. Il aimait vraiment le charrier sur sa maison, sachant pertinemment qu'il la détestait. Mais malheureusement, la soirée pour l'ennuyer était visiblement mal choisie. D'un simple sort, Jim se retrouva entouré par des cordes, qui lui firent perdre l'équilibre. Il se retrouva bientôt au sol, dans l'incapacité de bouger.

Et Alessio ne perdit pas de temps pour l'humilier un peu plus, posant son genou sur son torse magnifiquement sculpté, pour lui chuchoter quelques mots à l'oreille. Loin de se sentir en mauvaise posture, Jim était au contraire légèrement... Excité par la situation. Après tout, Alessio était peut être idiot, mais vraiment séduisant. Un léger baiser suivi bientôt sur son oreille, qui lui tira un frisson.

Bientôt, le jeune homme se relevait pour le surplomber. Jim ne le quittait pas des yeux. Sourire toujours vissé aux lèvres.

- Quoi ? Tu veux me punir ? Fais toi plaisir mon grand...

Alessio leva ses sourcils, assez surpris. Il connaissait déjà le statut de Jim auprès de ses parents, mais il ne s'attendait pas à ça. Après tout, pourquoi lui-même ne pourrait-il pas en profiter ? En plus, il n'avait pas l'air contre. Et puis, cela serait une belle façon d'humilier ces fabuleuses statues qui avaient tenté de le réduire. S'approchant de son futur amant, il déposa un pied sur son Pinocchio pour tâter le terrain.

-Pfff, te punir. Tu m'as pris pour qui ? Moi Monsieur, sono un Dio. Non punisco. Ma vado a fare qualcosa che non penso a fare prima.. Lança-t-il avant de tomber sur le torse de Jim, un genou de chaque côté de ses abdos. Le cadet Corleone défit lentement les cordes qui se trouvaient autour du corps Dickens avant d'approcher ses lèvres de siennes. Ses mains glissaient le long du corps de son amant d'un soir, découvrant les lignes sculptées de son être dans les moindres détails.

Les statues avaient voulu l'humilier, et bien elles allaient avoir du spectacle, car la passion chez un italien, c'est quelque chose qui disparaîtra jamais.

Jim retint un léger rire devant la surprise d'Alessio. Il n'avait jamais caché le rôle qu'il tenait auprès de ses parents, il en était même plutôt fier. Après tout, qui ne rêverait pas de se retrouver ainsi dans le lit du Parrain et de la Mama de la famille Corleone, afin de leur donner tout le plaisir qu'ils méritent ? En tous cas, Jim ne pouvait pas être plus heureux que parmi cette famille. Et s'il pouvait également prendre du plaisir en la compagnie d'Alessio, il n'allait pas cracher dessus ! Enfin pas tout de suite.

Le pied de l'aîné des Corleone insista du pied sur une partie très sensible qui sembla prendre encore un peu plus forme sous ce simple contact. Il ne voulait apparemment pas punir le jeune homme, ce qui était dommage du point de vue de Jim. Les deux presque frères se retrouvaient donc plus proches que jamais. Alessio retira bientôt les cordes qui l'empêchait de bouger. Les mains du Corleone partirent à la découverte du corps parfait de Dickens.

Leurs lèvres finirent par s'unir dans un baiser passionné et charnel. Jim s'agrippa à la nuque de son amant pour le rapprocher un peu plus de lui, et donna un coup de bassin afin d'inverser les rôles, et se retrouver au dessus d'Alessio, avec un sourire plein de promesse. Ses mains saisirent la chemise du jeune homme et l'ouvrirent d'un coup sec faisant sauter les boutons pour dévoiler un torse d'Apollon.

- Peut être que c'est moi qui vais te faire des choses que tu n'aurais jamais imaginées...

Alors que ses lèvres quittaient celles de son compagnon, Alessio se retrouva sur le dos, avec un Jim au dessus de lui. Ah ouais, il y croyait vraiment là ? Mais bien sûr, comme si ça allait se passer ainsi. Attrapant le dos du t-shirt de Jim, il le déchira sur la longueur, laissant le tissu pendre. Il lui attrapa les hanches et le fit rouler pour se retrouver une nouvelle fois au dessus de lui.

-C'est moi qui décide ici. Toi, tu prends ton pied et tu te tais. L'italien déposa ses lèvres sur le cou de son pseudo-frère, aspirant, léchant, suçotant tel un vampire sur une jeune pucelle effrayée. Descendant peu à peu, il retira le tissus restant sur le torse de son ami et continua d'aller plus en profondeur, jusqu'à trouver l'objet du désir. Retirant le pantalon de Jim, il remonta reposer ses lèvres sur les siennes et l'embrassa fougueusement. Il déposa une main sur sa manette de playstation et la dirigea comme on conduit une voiture sur un jeu vidéo. Tout ce qu'il espérait, c'est que Dickens ne faisait pas trop de bruit, mais qu'il était assez expressif au niveau du visage pour faire rougir de jalousie les statues.

-Tu vas avoir un avant-goût du paradis. Lui murmura l'aîné Corleone dans le creux de l'oreille.

A peine le temps de profiter de la vue que lui offrait son presque frère tandis qu'il le surplombait. En effet, à peine quelques caresses sur son torse et ce dernier lui déchirait son t-shirt sans plus de considération. Jim adorait être traité de la sorte. Décidément, la famille Corleone savait faire ce qu'il fallait pour faire de lui l'homme le plus heureux du monde.

Quelques mots sonnèrent alors à son oreille, tels une promesse d'un moment à venir des plus agréables pour les deux jeunes hommes. Nouveau frisson d'excitation, et voilà que l'aîné des Corleone inversait une nouvelle fois leur position. C'est qu'il aimait dominer ce petit là. Aucun souci pour Jim qui était réellement très facile à satisfaire. En tous cas, il devait bien avouer qu'il éprouvait bien plus de désir que prévu pour ce jeune homme dont il avait partagé l'enfance.

Obéissant, il ne dit plus un mot tandis que son faux frère lui prodiguait un suçon digne de ce nom, qui ne faisait que faire se dresser un peu plus encore la baguette magique du jeune homme. Baguette qu'il libéra en le débarrassant de son pantalon avant de la saisir. Partageur, le Womatou le laissa jouer avec. Il aimait beaucoup la sensation prodiguée, et ses lèvres se pincèrent légèrement en entendant les mots du garçon.

Un avant-goût du Paradis... Il n'en doutait pas. C'était bien ce qu'il attendait du jeune homme. Et c'était quelque chose qu'ils partageraient ensemble. D'un geste expert, il ouvrit le pantalon de son amant. Les baguettes, ça se partage. Il avait la sienne, alors, d'un juste retour des choses, la main de Jim se saisit de celle du jeune homme. Longue et très rigide.

"C'est qu'il est très entrepreneur" pensa Alessio tandis que la pression sur ses hanches s’allégeait. Maintenant que son joystick était libre, les choses sérieuses allaient pouvoir commencer. Embrassant une nouvelle fois Jim, il lui fit une cascade de bisous jusqu'à arriver auprès de sa baguette magique. On allait voir s'il pouvait cracher des étincelles.

L'Italien fit glisser sa langue gourmande tel un enfant s'occupant dans Mister Freeze. D'abord lentement, puis de plus en plus langoureusement jusqu'à gober totalement la friandise glacée. Brrr, cela faisait longtemps. Longtemps que le feu du désir ne s'était pas allumé de la sorte. Oh lala, Jim allait prendre cher ce soir. Mais au vu des petits gémissements qu'il pousse, cela ne lui déplaisait pas. Le jeune Italien attrapa sa baguette, sa vraie baguette magique, et lança un #Aguamenti minima sur Jim. Maintenant qu'il avait froid, il allait devoir se réchauffer. A lui de trouver comment.

Alessio est très entreprenant. Bien plus que son père. Si prendre les choses en mains ne dérangeait pas Jim (dans tous les sens du terme), il devait bien avouer que c'était parfois agréable de se laisser aller sans rien faire. Et là, Alessio se débrouillait très bien pour faire monter la chaleur corporelle de Jim toujours plus haut. L'italien avait vraiment des lèvres divines, il n'y a pas à dire. L'avant-goût du Paradis est bien là ! Le Corleone était à recommander chaudement à tous ceux qui veulent s'amuser un peu.

Sauf que voilà, il ne semblait pas savoir qu'à certains moments, il ne faut pas aller trop loin. C'est pourtant ce qu'il fit. Un petit aguamenti vint frapper la poitrine de Jim, le refroidissant aussitôt. Le jeune homme se crispa alors, dans une grimace, prêt à tout lâcher. Et c'est le coeur qui le fit le premier. Il s'arrêta, laissant Jim suffoquer un instant avant de mourir, les yeux plongés dans ceux de son amant du soir, qui serait le dernier de sa vie. Ainsi mourut Jim Dickens.

RIRIP

-Et bah, qu'est-ce qui t'arrives ? J'me suis trompé de trou ? Pourtant me semblait que t'étais un homme.

Cela faisait dix secondes que Jim ne réagissait plus. Une grimace était fixée sur son visage. Il avait l'air d'aimer ça pourtant juste avant. Alessio gifla violemment l'homme, qui ne réagit pas. Sa tête bascula sur le côté et ne bougea plus. L'italien remarqua aussi une faiblesse un peu plus bas. La baguette de Jim était passée de l'état rigide à l'état flexible.

Posant sa main sur la bouche de son amant, il ne sentit rien. Et merde, il était mort. Mais comme c'était arrivé ? Un excès de plaisir ? Tant pis. Alessio avait l'intention de se venger des statues, et il n'allait pas s'arrêter là. S'il leur offrait le plaisir de le voir copuler et en plus de ça un cadavre sur un plateau d'argent... Le cadet Corleone se réjouissait déjà. Mais bon, pour l'instant, il fallait profiter de Jim, pendant qu'il était encore chaud. Enfin, façon de parler.

Sujet: Re: Arrow in the chest... Almost. Ft Jim Dickens

» Présentation de Jim Dickens